Résumé:
Découvrez Poésie au cœur du Véganisme, une poésie touchante, sans détour et criante de vérité que l’on pourrait également qualifier de provocante ou même choquante, mais qui a pour but d’éveiller les consciences et de contribuer à un monde meilleur.
Les personnes véganes et toutes les autres en devenir trouveront dans cet ouvrage une poésie crue que l’on aime savourer, tout ce que l’on ose penser tout bas en tant que végane mais que l’on ne peut pas toujours exprimer !
Poésie Au cœur du Véganisme est le 10e ouvrage de Nadine Primeau, auteure du Québec, qui est également artiste, chef végane, photographe culinaire et atteinte du syndrome d’Asperger.
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Mot de l'Éditeur
Un livre de poésie touchant, bouleversant et même quelque peu troublant, et ce, de par son contenu direct, rempli de vérité et de Conscience. Des poèmes percutants qui vont droit au coeur et qui ne laisseront personne indifférent peu importe leurs croyances et leurs choix en ce qui concerne le véganisme. Un livre de Conscience qui fera grandement parler de lui, pour des lecteurs qui ont soif de vérité. Oserez-vous le lire?
Poèmes - extraits du livre
C’est l’histoire racontée
du cochon engraissé
loin dans le bas du fleuve
une fermette oubliée.
Rendu dodu, à maturité
pas capable de le tuer
on a appelé le voisin, un allié
pour y faire la job pis l’achever.
On l’a embarqué dans un trailer
pour le renfermer
avec sa carabine affilée
ça pas été long, 1-2-3, il l’a tiré.
Comble de malheur
le film d’horreur est arrivé
le tireur l’a manqué
tout un carnage avoué.
Pire encore, le fusil étant vidé
parce que des balles, le voisin en a manqué
paroxysme, le cochon à sa perte a hurlé
pendant des minutes, une éternité.
Le temps de se renflouer
une agonie au coeur de cette tuerie
juste avant de devenir un cadavre dépecé
Moi non plus, du cochon pis des animaux
j’en ai plus jamais mangé.
Leur regard en dit long
vois-tu ce que je vois ?
La détresse, la souffrance, la peur.
Leur regard en dit long
tu ne peux pas ne rien y voir
tu ne peux pas être vide de sentiment.
Leur regard en dit long
tu ne peux pas y voir qu’un simple animal
telle une simple chose ou un simple objet.
Leur regard en dit long
mais où regardes-tu donc ?
Pourquoi n’y vois-tu pas ce que j’y vois ?
Regarde au moins une fois
tu ne peux pas te sauver de cette vérité
leur vie est arrachée
tout ça parce que tout le monde fait comme toi
quand tu ne regardes pas
ou parce que tu ne veux pas voir ça
ou que tu ne fais rien pour changer.
S’il te plaît, non, ne t’en va pas
regarde un peu, ils souffrent là
tu fuis parce que tu dis que tu n’y crois pas
et prétends que la vie c’est comme ça...
Je t’en prie, observe au moins un peu
si tu ne peux le supporter
comment eux peuvent-ils l’endurer ?
Reste, regarde et fais face
que toi aussi on t’a berné
c’est une violence
que tous les jours tu dois digérer.
Leur regard en dit long
j’ai compris, je vais m’éloigner
tu ne veux pas que je te vois, toi aussi, pleurer.
J’ai mal à mon pays
qui prend les vaches par mépris
dans les belles et vertes campagnes
elles restent établies dans l’oubli.
J’ai mal à mon pays
qui engraisse les cochons
toujours plus gros, des tonnes
à perpétuité, cachés à l’abri.
J’ai mal à mon pays
qui remplit de poules, les poulaillers
les sombres baraques barricadées
de suffoquer au pied carré.
J’ai mal à mon pays
qui cultive en sa terre
des lots de toutes sortes de chair
pauvres bêtes, vivre cet enfer.
J’ai mal à mon pays
qui se dit « abatoèrre »
ou abat ce qui vit sur terre
le bâtiment du « je bâtis le mal et je mens ».
J’ai mal à mon pays
qui se cache là-dedans
pour découper la gorge serrée
de ces bêtes rondement engraissées.
J’ai mal à mon pays
qui crève de déni
devant des morceaux de vie débités
du steak haché à avaler.
J’ai mal à mon pays
qui garde en son sein ensevelie
la carcasse délaissée et avariée
la loi des secrets bien gardés.
J’ai mal à mon pays
qui n’a pas compris
le sens ni le pourquoi de leur vie
des milliers chaque jour en paient le prix
avec mépris qu’ils disent :
envoye toi aussi sur le crucifix.
Mon pays
quand est-ce que tu vas les laisser vivre leur vie
respirer au grand air ou brouter l’herbe, le vert ?
Mon pays tu ne peux plus être celui
qui participe à la tuerie
toi pays si digne par ta beauté
mais qui s’indigne au point de la scrapper
laisse-les vivre la vie qu’on leur a donnée
rends leur la liberté
tout comme toi tu rêves de vivre ta souveraineté...
Ainsi soit-il !
Témoignages des lecteurs
MERCI !
« Vous devez absolument lire ce livre, que vous soyez végane ou non. J'AI VRAIMENT ADORÉ CE LIVRE, WOW ET MERCI NADINE. Ce livre 100% Conscience sera bénéfique pour votre cœur et votre âme mais on s’entend que bénéfique pour l'âme ne veut pas nécessairement dire toujours agréable et confortable... Si vous n'êtes pas végane vous le deviendrez sûrement après avoir lu ce livre car vous serez tellement touché par le contenu des poèmes que vous n'aurez certainement plus le courage de continuer à manger de la souffrance animale et de ne pas écouter votre cœur car vous aurez un nouveau cœur et une nouvelle conscience. UN LIVRE À LIRE ABSOLUMENT. UN BEST SELLER ASSURÉ !!!» Pierre-André Pelletier, www.pierreandrepelletier.com